| 1887 | ||||
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Emile Berliner, savant allemand installé aux Etats-Unis, invente le grammophone, qui enregistre des sons sur un disque plat. Cette invention fait suite à celle de Thomas Edison qui utilisait le même principe sur un cylindre. L'avantage du système de Berliner est un gain de place, de durée et de stockage. |
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| 1898 | ||||
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Ce même Emile Berliner crée la première entreprise de disques (Berliner Grammophone), dont la branche allemande deviendra la fameuse Deutsche Grammophon. Les disques produits ont une durée d'environ 3 minutes et ne sont gravés que sur une seule face. |
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| 1901 | ||||
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Fondation de Victor Talking Machine Company à Philadelphie. Début de la production de masse de disques phonographiques et des phonographes. Entre 1901 et 1910, la compagnie produit plus d'un milion de disques par année. Pour l'anecdote, cette compagnie donnera naissance en 1927 à une branche japonaise appelée Japan Victor Company (JVC). |
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| 1906 | ||||
| La compagnie Victor commercialise un phonographe intégré dans un meuble en bois, afin de rendre l'appareil plus esthétique et de cacher la mécanique. C'est la naissance du Victrola, appelé également Victor Orthophonic. | ||||
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| 1927 | ||||
| C'est l'apparition des premiers phonographe à amplification électrifiée. Cette nouveauté, associée à la radiodiffusion, sonne le glas du grammophone. | ||||
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| 1929 | ||||
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Victor Company est rachetée par Radio Corporation of America (RCA) et devient Victor RCA. RCA, qui est née en 1919, cherche à avoir la main mise sur le secteur emérgent des radios. Elle s'approprie la quasi totalité des stations de New-York et Washington et fonde en 1926 la National Broadcasting Company (NBC) |
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| 1946 | ||||
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Columbia Records dépose le brevet pour un disque plat en polychlorure de vinyle, appelé microsillon (microgroove en anglais). Le vinyle que l'on connait était né. L'avantage de cette matière plus légère permet l'accélération de la production et la diminution des coûts de reproduction, d'emballage et d'expédition. La vitesse de rotation est réduite à 33 tours 1/3 par minute, en lieu et place de 70 à 100 tours auparavant. L'enregistement permet du coup d'enregistrer 20 à 25 minutes par face. De plus, l'aiguille glisse sur le sillon avec moins de frottement, et par conséquent, réduit le bruit de fond. |
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| 1948 | ||||
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Le premier microsillon est pressé par Columbia Record. Il s'agit d'un concerto de Mendelssohn par l'orchestre philarmonique de New-York, préalablement enregistré en 1945. Il n'existe plus qu'un seul et unique exemplaire de ce microsillon, gardé jalousement par la fime. Cette même année, le premier microsillon de musique pop est pressé. Il s'agit de "The Voice of Frank Sinatra", initialement enregistré sur 78 tours en 1945, et réédité pour la circonstance |
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| 1949 | ||||
| La firme RCA lance le tout premier 45 tours, de 18cm de diamètre avec un gros trou au centre. Ce disque permet une écoute de 5 minutes environ par face et tourne, comme son nom l'indique, à 45 tours par minutes. Elle le nomme le "single" et le premier titre enregistré est "Pee Wee The Piccolo" | ||||
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| 1955 | ||||
| C'est l'arrêt de production du 78 tours aux Etats-Unis. Suivi en 1956 par le Royaume-Uni et en 1958 par le Canada et la Belgique. Néanmoins certains pays comme la Russie, les Philippines et les pays d'Amérique Latine continueront de le produire jusqu'en 1970. Principalement pour des productions destinées aux enfants et quelques rares groupes comme les Beatles. | ||||
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| 1958 | ||||
| Apparition du microsillon stéréophonique. A la modulation latérale, s'ajoute une modulation verticale en profondeur. Ce procédé fut créé par Emory Cook en 1951, bien qu'il reprit le principe inventé en 1931 par Alan Blumstein. | ||||
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| 1983 | ||||
| C'est l'apparition du Compact Disc, créé par Philips. Même si les audiophiles sont réticents par rapport à la qualité du CD, le stockage et la maniabilité de ce nouveau support va progressivement sonné le glas du microsillon. | ||||
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| 1993 | ||||
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Les pressages en masse sont définitivement terminés pour les 45 tours, après l'arrêt en 1991 des 33 tours. Seuls certains labels indépendants continuent de presser des microsillons pour quelques artistes de reggae, de punk-rock, de jazz ou de métal. En outre la musique électro utilise encore des vinyles principalement pour le mixage et le scratching par les DJ's. |
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| 2010 | ||||
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On assiste à un regain d'intérêt pour les vinyles. Surfant sur la vague du vintage, le support commence à prendre de la valeur pour les collectionneurs. De nombreux artistes et groupes rééditent d'anciennes versions ou pressent de nouveaux enregistrements sur vinyles comme la maison Rough Trade à Londres. |